De la psychologie environnementale et de l’environnement psychopathologique

La psychologie environnementale relève d’un champ d’études interdisciplinaire des interrelations entre l’individu et son environnement. La psychologie environnementale propose une approche holistique (globale) pour mieux comprendre comment l’homme évolue dans son milieu. L’environnement est à considérer ici aussi bien au sens géophysique (autrement dit naturel) que dans ses dimensions socioculturelle, politique et juridique.

La relation entretenue entre l’être humain et son milieu étant d’abord d’ordre systémique, la psychologie environnementale est également connue sous les dénominations, entre autres : de science des facteurs humains, de l’ergonomie cognitive, de science sociale environnementale, de psychologie architecturale, de socio-architecture, de psychologie écologique, de l’écopsychologie, du comportement géographique, de l’étude du comportement et de l’environnement, de l’étude de la personne et de l’environnement, de la sociologie environnementale, et de la l’écologie sociale.

Elle s’intéresse aussi bien aux effets des conditions environnementales sur les comportements et conduites de l’individu qu’à la manière dont il perçoit ou agit sur l’environnement. Ce champ d’étude de la psychologie environnementale reconnait la nécessité d’être orienté problème (problem oriented), en utilisant, au besoin, les théories et les méthodes de disciplines telles que la psychologie, la sociologie, l’éthologie, l’anthropologie, la biologie, l’écologie.

Ainsi, par exemple, elle s’intéresse à la pollution sonore et de leurs effets sur l’être humain. Le comportement écologique vise donc à réduire les nuisances environnementales. Selon cette optique, le stress est une variable de l’environnement physique ou social. Des changements physiologiques caractéristiques peuvent être envisagés comme faisant partie de la tentative de mobiliser les ressources pour éviter ou fuir l’exposition à une stimulation extrême. Les stress environnementaux sont essentiellement aversifs, non contrôlables, de durée et de périodicité variables, relativement stables et inévitables.

Aussi, par exemple, elle s’intéresse à l’urbanisation. En effet, la vie urbaine est un enfer, particulièrement pour les pauvres. La ville préhumaine est foncièrement inhospitalière et laide au lieu d’être des lieux magnifique, dédié à l’épanouissement, à la créativité et à l’entraide, stimulants pour tout le monde. La ville n’est donc pas conçue pour le bien-être des habitants, elle est le résultat d’intérêts opposés qui s’affrontent en permanence au détriment des plus faibles.

Les modèles systémiques, et plus particulièrement l’approche écologique du stress, mettent l’accent sur l’équilibre dynamique qui s’établit entre les exigences environnementales et la capacité de l’organisme à faire face à ces demandes. La relation homme-environnement est considérée comme un système qui tend vers l’ajustement entre l’individu et son environnement. Il y a stress quand cet équilibre dynamique est rompu.

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